lundi 26 novembre 2018

Belle réussite...

Félicitations Rémi : c'était couru d'avance ! une telle succession de sélections, de prix et d'expositions remarquées... Tu as rajouté un prix mentonnais à ton palmarès avec cette superbe série primée dimanche :
 Bravo également à tous les autres lauréats qui ont proposé de très beaux travaux et tout particulièrement à Michel et Pascal, également membres du collectif Photon...... 


Et pour le plaisir je vous rediffuse le petit entretien que nous avait accordé Rémi en 2015.....


Rémi Tournier est membre du collectif Photon depuis 2008. Son regard décalé, sa curiosité photographique toujours en éveil, sa personnalité attachante et sa stature imposante en font un des piliers photographiques du collectif.

CN – Comment t’est venue cette passion pour la photographie ?

RT : J'ai toujours eu besoin de rendre compte des surprises du monde, de ses beautés foisonnantes, mais aussi de ses ubacs, de sa face sombre.
« Tout me touche parce-que tout se touche » comme disait Claude Roy. Pour restituer un peu de ces harmonies mystérieuses qui tiennent le monde ensemble, j'écrivais. Beaucoup. Poèmes, nouvelles, scénarios.
Puis la photo a doublé l'écrit, a ouvert d'autres horizons. Je suis venu à la photo avec le numérique.

CN : Comment s’est faite l’initiation ?

RT : Je n'ai pas de formation. Je suis un autodidacte. Je ne m'en vante pas. C'est ainsi. En revanche, j'ai une grande connaissance de ce qui a déjà été fait en photo par les grands maîtres. J'aime les livres, les expos-photos. Parfois, je regrette mes manques en technique pure. Je compense par un recours à l'empirisme et surtout par un regard toujours à cran d'arrêt.


CN : Quels sont tes thèmes de prédilection ?

RT : J'aime beaucoup la photo de rue, les portraits, les instants où le quotidien se nimbe de mystère, de rêves, les situations décalées, lorsque l’humour est tendre.
Il y a un domaine que j'aimerais explorer : l'urbex. J'aime les traces qu'ont laissées ceux qui nous ont devancés et que la vie a « ruinés ».

CN : Quel matériel utilises-tu ?

RT : J'utilise un reflex Canon 500 D avec un objectif 18-55mm et, pour un usage plus courant, un compact Samsung que j’ai toujours sur moi pour répondre aux œillades que nous fait la vie.


CN : Et le post-traitement ?

RT : Le post-traitement de l'image, lorsqu'il est raisonnable, me semble un moyen supplémentaire pour mieux mettre en valeur le sens de ma photo. J'aime beaucoup le noir et blanc, le sépia parce-que j'aime bien les dominantes du mystère, du rêve.


CN : Quelle est la suite de tes projets ?

RT : Dans un cadre pédagogique, chaque année en collaboration avec Simon Couvin j’expose les réalisations de mes élèves au Théâtre de la Photographie et de l’Image, un lieu magique que je ne me lasse pas d’utiliser en allant voir les différentes expos qui s’y tiennent. Au mois de Juin, vous pourrez voir des clichés autour du thème des anges de la baie.

Un des projets que j’aimerais mener consisterait à « illustrer » en photos l’univers des chansons de Jacques Brel, un personnage qui m’a façonné et me fascine.


CN : Tes expos en cours et à venir…

RT : J’expose avec Claude Vanni, des photographies au service des Urgences de la Clinique du Parc Impérial sur le thème des REGARDANTS .

Je continue également à participer à de très nombreuses expositions du Collectif Photon. J'aime partager avec les membres de celui-ci ma passion, m’enrichir de leur expérience, de leurs regards.


CN : Et pour terminer, un site qu’il ne faut surtout pas oublier !

RT : Tous les quinze jours je mets quelques photos nouvellement engrangées sur mon site dans la Galerie de la quinzaine : remitournier.jimdo.com

cn